Grève de la faim: La presse en parle!!!



Un maire en grève de la faim contre la réforme des rythmes scolaires

Evelyne Flacher, à droite et Céline Fabre à droite, ont entamé une grève de la faim contre la réforme des rythmes scolaires ce lundi. Mais jeudi, la dernière a jeté l'éponge.

EDUCATION - Evelyne Flacher, maire d’une commune de 800 habitants dans la Loire, a expliqué sa démarche à «20 Minutes»…

Son ton est déterminé, mais sa voix témoigne de la fatigue. Evelyne Flacher, 45 ans, maire sans étiquette de Saint-Médard-en-Forez (Loire) est en grève de la faim depuis quatre jours contre la réforme des rythmes scolaires. Elle a déjà perdu 3 kilos, elle qui était déjà fluette auparavant.Jusqu’à ce jeudi, Evelyne Flacher était accompagnée dans sa démarche par une enseignante de l’éducation prioritaire exerçant à Toulon, Céline Fabre. Mais cette dernière a achevé sa grève de la faim ce matin, car sa santé était mise en péril.

Le coût de la réforme trop élevé

L’obstination d’Evelyne Flacher aurait pu vaciller, il n’en est rien. «Je continuerai tant que ma santé me le permettra et que le ministre de l’Education ne nous aura pas accordé une année de plus pour mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires, afin de mieux préparer son application», explique-t-elle à 20 Minutes.Car la nouvelle organisation du temps scolaire est loin de satisfaire cette maire d’une commune de 800 habitants: «Ça part d’une bonne idée, mais la mise en œuvre n’est pas possible», explique-t-elle. Le premier obstacle est tout d’abord financier, selon elle: «Les associations culturelles et sportives ont augmenté le prix de leurs prestations. Donc nous n’avons pas le budget pour offrir aux enfants des activités périscolaires de qualité. Et en faisant de la simple garderie une demi-journée par semaine, cela coûterait à la commune 15.000 euros par an, en comptant l’aide de l’Etat. Ce qui équivaudrait à 7% d’augmentation des impôts locaux. C’est impossible en période de crise», indique-t-elle.Les nouveaux rythmes ne permettraient pas non plus selon elle d’améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. «Leur ajouter une demi-journée de garderie, ça ne leur apportera rien sur ce point et cela les fatiguera.»

Benoît Hamon interpellé sur son cas

Evelyne Flacher n’en est pas à ses premiers faits d’arme. Elle a déjà déposé un recours contre les nouveaux rythmes devant le Conseil d’Etat, mais ce dernier n’a pas encore statué. «Du coup, j’ai décidé d’entamer cette grève de la faim pour que l’on m’entende enfin.» Un objectif remporté, puisque son cas a été abordé mardi lors des questions au gouvernement par le député UMP de la Loire, Dino Cinieri. Une interpellation qui n’a pas été du goût de Benoît Hamon, qui a demandé au député de «cesser de soutenir l’utilisation de cette violence symbolique (ndlr: la grève de la faim) pour combattre une réforme qui va dans l’intérêt de l’enfant».Depuis, le contact s’est noué entre la maire et le cabinet du ministre. «On est en pleine négociation», déclare-t-elle. Contacté par 20 Minutes, le ministère de l’Education confirme «suivre le dossier», mais rappelle que «les nouveaux rythmes s’appliqueront bien à la rentrée dans toutes les écoles et qu’il n’y aura pas de nouveau report d’application».Mais pour l’heure, Evelyne Flacher ne semble pas prête à jeter l’éponge. Forte d’une pétition signée par 500 personnes et d’une page Facebook qui compte plus de 500 membres, elle espère que le grand rassemblement organisé sur la place centrale de la commune ce jeudi fera avancer les choses.Delphine Bancaud
Source 20minutes.fr publié le 3 juillet



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Source : La tribune le Progrès du 3 juillet 2014

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JOURNAL M6 DU MERCREDI 2 JUILLET 2014

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Loire: une élue et une institutrice en grève de la faim contre les rythmes scolaires





Saint-Étienne, 2 juil 2014 (AFP) - La maire de Saint-Médard-en-Forez (Loire) et une institutrice du Var s'apprêtaient mercredi à dormir pour la troisième nuit consécutive à l'hôtel de ville de la commune, dans le cadre d'une grève de la faim entamée lundi, contre la réforme des rythmes scolaires.
"Le décret imposé aux communes est très éloigné de la bonne idée de départ que constitue la réforme des rythmes scolaires. La concertation avec les parlementaires aurait permis d'introduire des amendements à ce texte", souligne Evelyne Flacher, 45 ans, maire de cette commune d'un millier d'habitants.
"Dans ma commune, 130 enfants sont concernés. Si nous options pour de la simple garderie, cela nous couterait 15.000 euros, ce qui équivaut à 7% d'augmentation des impôts locaux ", assure cet agent EDF, qui a cessé de s'alimenter, ne consommant "que trois litres d'eau par jour".
Cette mère de deux adolescentes de 12 et 14 ans, s'inquiète pour la santé apparemment plus précaire de Céline Fabre, l'institutrice de Toulon venue la rejoindre lundi dans le Forez pour partager son action.
Les deux femmes, qui pèsent 45 et 41 kilos font l'objet d'un suivi médical régulier et s'apprêtaient mercredi soir à subir une prise de sang.
"J'arrêterai si Benoit Hamon (ndlr : le ministre de l'Education nationale) fait comme pour la Guyane et Belle-Ile-en-Mer et laisse un délai d'une année supplémentaire aux élus, qui sont souvent issus des élections de mars dernier, pour préparer cette réforme en respectant le bien-être des enfants et pour trouver des intervenants formés", déclare Mme Flacher.
Elle espère "pouvoir annoncer quelque chose de positif" jeudi soir, lors du grand rassemblement contre cette réforme organisé sur la place centrale de la commune, "avec des participants attendus de différents départements".
Interpellé mardi lors des questions au gouvernement par le député UMP de la Loire Dino Cinieri, Benoit Hamon lui avait demandé de "cesser de soutenir l'utilisation de cette violence symbolique (ndlr: la grève de la faim) pour combattre une réforme qui va dans l'intérêt de l'enfant".
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com Publié le 02-07-2014
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Le PS fustige la grève de la faim de la maire de Saint-Médard


Décidément, la réforme des rythmes scolaires n’en finit pas de faire réagir directement mais aussi indirectement. La grève de la faim engagée par la maire de Saint Médard-en-Forez a provoqué l’ire du Parti Socialiste dans la Loire qui s’est fendu d’une lettre très virulente à l’encontre de cette maire évoquant « de l’irresponsabilité politique ». Ce communiqué met en avant le fait « qu’il est irresponsable pour des élus de promouvoir des modes d’action politique pouvant mettre en péril la vie ou la santé d’un être humain ». Le communiqué fustige une action « purement politicienne » loin de l’intérêt des enfants. Jeudi, une manifestation de soutien à cette mairesse dans sa grève de la faim est prévue à Saint Médard. L’enseignante venue du Var pour se joindre à cette grève de la faim a dû se réalimenter pour des raisons médicales.

Source : Activ Radio par , publié le 2 juillet 2014

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Un maire se met en grève de la faim contre la réforme des rythmes scolaires
Source : LeFigaro.fr, publié




Evelyne Flacher (à gauche) et Céline Fabre (à droite) ont entamé leur grève de la faim lundi matin.
Evelyne Flacher (à gauche) et Céline Fabre (à droite) ont entamé leur grève de la faim lundi matin.
Le maire de Saint-Médard-en-Forez et une professeur des écoles toulonnaise ne s'alimentent plus depuis lundi matin pour protester contre la réforme des rythmes scolaires.
Elles estiment n'avoir plus d'autre moyen pour se faire entendre du gouvernement. Evelyne Flacher maire de Saint-Médard-en-Forez, et Céline Fabre, institutrice à Toulon, ont entamé une grève de la faim pour exprimer leur protestation contre la réforme des rythmes scolaires, censée s'appliquer dans toutes les écoles de France dès la rentrée 2014.
Les deux femmes veulent dénoncer «l'absence de démocratie» qui plane autour de la réforme des rythmes scolaires. «Nous les élus, nous avons été naïfs. Nous avons voulu utiliser les différentes voies juridiques pour empêcher la mise en place de cette réforme. Mais notre recours au conseil d'État a été inutile, puisque personne n'a statué dessus» regrette Evelyne Flacher. «Lorsque Manuel Valls avait saisi cette même juridiction sur l'affaire Dieudonné, il avait fallu moins de 24 heures pour qu'une décision soit rendue. Le gouvernement sait peser quand il veut. Et ce dans un sens, comme dans l'autre».

Appliquer la réformer reviendrait à augmenter les impôts de 7%

La maire de Saint-Médard-en-Forez met en avant diverses raisons pour rejeter cette réforme. D'abord, le fait que la Guyane et Belle-île-en-mer aient obtenu une dérogation du ministre de l'Éducation nationale leur permettant de ne pas appliquer la mesure renforce le vif sentiment de n'avoir été ni écouté ni consulté. «La réforme des rythmes scolaires n'est pas une loi, c'est un décret. En clair, c'est une décision qui a été prise par François Hollande, Manuel Valls et Benoît Hamon dans un bureau. Nous considérons que ce débat n'est pas clos, puisqu'il n'a d'ailleurs pas commencé. Et nous comptons bien l'ouvrir» dénonce effectivement Evelyne Flacher qui voudrait, elle aussi, obtenir une dérogation pour sa commune. Et de poursuivre ensuite sur l'aspect scolaire de la réforme, tout aussi condamnable selon elle: «Imposer la fin de la journée à 15h30 la semaine et 11h30 le mercredi est une hérésie, puisque les enfants sont dans leur phase d'apprentissage optimale à partir de 15 heures».
Enfin, la maire de cette commune du Loire assure n'avoir tout simplement pas les moyens de financer une telle réforme. «Il y a 130 enfants qui vont à l'école à Saint-Médard-en-Forez, l'appliquer necessiterait 15.000 euros par an, soit une hausse de 7% des impôts. Ce qui est inenvisageable en tant de crise». Peu importe donc que la réforme soit définitivement entérinée en France métropolitaine, les deux femmes semblent décider à poursuivre leur démarche jusqu'à ce qu'elles aient été entendues. Ou jusqu'à ce que leur santé le leur permette.

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