mardi 22 avril 2014

Peillon: la réforme de l'Education ne devait pas être "seulement l'action d'un homme"

 Paris, 18 avr 2014 (AFP) - Vincent Peillon a estimé vendredi que son départ du ministère de l'Education nationale, début avril à l'occasion du remaniement, était nécessaire pour que les réformes ne soient pas inscrites "seulement dans l'action d'un homme".

"Il y a eu beaucoup de conflits sur les rythmes scolaires ou d'autres sujets, alors même que par exemple sur les rythmes, la droite avait préparé" la réforme, a déclaré M. Peillon sur RTL, précisant que "les parlementaires de droite venaient (le) voir en disant :+c'est exactement ce qu'il faut faire+".
"Je suis allé vite, c'est vrai, j'ai fait plus de réformes en 22 mois qu'il n'y en a jamais eu dans l'Education nationale, parce que je pensais qu'il fallait +cranter+ ces réformes de fond (rythmes, formation des professeurs, nouveaux programmes, numérique, NDLR) pour réussir le Pisa français", a-t-il poursuivi, en référence à l'enquête de l'OCDE sur le niveau des élèves.
Relancé sur son départ du gouvernement, M. Peillon a reconnu qu'il n'avait pas été décidé "dans ces termes-là: la responsabilité politique n'est pas celle-là, j'avais envisagé un autre moment", mais a aussi affirmé avoir voulu "se consacrer à la campagne européenne".
"Je suis content des orientations décidées par Benoît Hamon, par exemple les postes maintenus, et du travail qu'a effectué celui qui m'a succédé qui a pris conscience de la nécessité de défendre l'école dans un monde qui ne comprend pas toujours ses valeurs", a-t-il indiqué.


 

Source : nouvelobs.com dossier éducation

Rythmes scolaires : un syndicat demande à Gérard Collomb de ne pas l’appliquer

Photo LyonMag.com

 

C'est une nouvelle grogne après le message envoyé au Premier Ministre par cinq maires du Rhône notamment celui de Rillieux, Pierre-Bénite, Chaponost, Mornant et Cours la Ville contre la réforme des rythmes scolaires.
Cette fois, c'est au tour du syndicat SNUDI-FO de lancer un appel au maire de Lyon, Gérard Collomb concernant la réforme des rythmes scolaires. Il demande entre autres de ne pas appliquer cette réforme en indiquant dans un communiqué que "les syndicats étaient porteurs de près de 2000 signatures d'enseignants et de parents d'élèves exigeant la suspension de la réforme".

Le syndicat SNUDI-FO s'attaque à ce projet en tirant les conséquences de sa possible mise en place : "Cette réforme conduit ainsi à l'accroissement des inégalités entre les communes et donc entre les enfants du pays, et installe la confusion entre les missions du service public d'éducation nationale et celles du périscolaire. Nous vous demandons de faire preuve de sagesse et de ne pas appliquer la réforme à Lyon à la rentrée prochaine."
Un avis partagé par plus de 350 enseignants dans le Rhône puisqu'ils ont signé la pétition nationale "le seul assouplissement, c'est l'abrogation" du SNUDI-FO.
Les professeurs et les syndicats espèrent être entendus par Gérard Collomb et pour cela, ils organisent une manifestation à Tarare le vendredi 16 mai pour le retrait de la réforme des rythmes scolaires.

Source : Lyonmag.com publié le 20 avril 2014