samedi 15 février 2014

TAP attention danger!!!

MAUBEUGE: Dorine, 6ans, retrouvée seule dans la rue: ses parents sont en colère





Source: http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2014/02/04/maubeuge-dorine-6-ans-retrouvee-seule-dans-la-rue-ses-parents-sont-en-colere-409159.html

Les « gilets jaunes », ces parents ordinaires mobilisés contre la réforme

 




400 «gilets jaunes» contre la réforme des rythmes scolaires lors d'une manifestation à Mulhouse, le 8 février 2014.
400 «gilets jaunes» contre la réforme des rythmes scolaires lors d'une manifestation à Mulhouse, le 8 février 2014. Crédits photo : Jean Francois Frey/PHOTOPQR/L'ALSACE
Ce collectif de parents constitué il y a maintenant un an, via une page Facebook, demande l'abrogation pure et simple du décret sur les rythmes scolaires.

«Indépendance». C'est le maître mot des «gilets jaunes», ce collectif de parents constitué il y a maintenant un an, via une page Facebook, qui demande l'abrogation pure et simple du décret sur les rythmes scolaires. «Aujourd'hui, les parents ne se reconnaissent pas dans les fédérations de parents d'élèves, peu connectées avec la base. En rejoignant les “gilets jaunes”, ils ont l'ambition d'être réellement actifs», explique Élodie Bérillac, 31 ans, créatrice de cette page Facebook et habitante de Crisolles, village de 1000 habitants dans l'Oise qui, face à la levée de boucliers des parents a renoncé l'an dernier à mettre en place la réforme dès 2013.
«Nous manquons de structures, d'associations. Nous savions que tout cela se terminerait en garderie», poursuit cette mère de trois enfants, ancienne commerciale reconvertie depuis huit ans en assistante maternelle. «Je ne veux pas que l'on me dicte mon rythme», explique-t-elle, évoquant des enseignants et des maires sous pression. «Heureusement, nous avons encore, nous parents, cette liberté de parole.»
À ce jour, la page Facebook compte plus de 47.000 mentions «j'aime» et la mobilisation n'a rien de virtuel. Le 8 février, dans une vingtaine de villes de France, les «gilets jaunes» ont manifesté. Ils étaient 350 à Évry, 400 à Mulhouse. Qui sont-ils? Des parents, des enseignants, des animateurs ou encore des grands-parents arborant le slogan «le mercredi, c'est chez mamie».

Le collectif, désormais, est organisé autour de 16 coordinateurs nationaux, couvrant le territoire. Un site Internet a été créé. Et les statuts de l'«association des “gilets jaunes”» viennent tout juste d'être déposés. Ces gilets d'automobilistes utilisés pour des «raisons pratiques, économiques et symboliques», rappelle Élodie Bérillac. «Ils signifient que nous protégeons nos enfants».
La veille de la manifestation, le 7 février, le collectif appelait également à un «boycott» de l'école. «75 % des RPI (regroupements pédagogiques intercommunaux, fréquents en milieu rural, NDLR) ont boycotté à plus de 60 % l'école ce jour-là», annonce Élodie Bérillac, d'après les remontées de ses coordinateurs départementaux. Du côté du ministère de l'Éducation nationale, pas de chiffres disponibles. Un phénomène «localisé», commente-t-on simplement. «Dans la Loire, l'Éducation nationale a demandé au directeur académique de ne pas communiquer sur le nombre d'absents», affirme Valérie Marty, présidente de la Peep, qui voit d'un bon œil «ce mouvement spontané». Localement, la fédération s'est souvent associée aux manifestations. Même si nationalement, elle ne demande pas une «abrogation» du décret mais sa «réécriture».
Côté FCPE, qui nationalement, défend bec et ongles cette réforme portée par la gauche, on juge le mouvement «minoritaire» et «largement lié aux élections municipales». «Nous n'avons pas de contacts avec l'UMP», se défend la représentante des «gilets jaunes» qui a fait l'objet de tentative de récupération. D'abord de la part des «JRE», ce mouvement de «journées de retrait de l'école», organisées contre le genre à l'école, mais également de «Jour de colère».
Une prochaine journée de mobilisation est prévue le 18 mars prochain. «Peillon ne va pas rester. Son successeur abrogera ce décret, estime sûre d'elle Élodie Bérillac. Mais les “gilets jaunes” resteront en place, au-delà des rythmes scolaires.» Le collectif prévoit d'ores et déjà de présenter sa liste aux prochaines élections de parents d'élèves.

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/12/01016-20140212ARTFIG00405-les-gilets-jaunes-ces-parents-ordinaires-mobilises-contre-la-reforme.php

Manif du 8, on fait la UNE de la Liberté!!!








Source: La liberté du 14 février 2014

Un collectif toujours aussi actif

Source: la Liberté du 14 février 2014

Le collectif fait parler de lui via une photo qui est dans le Figaro!!!

           

Rythmes scolaires: la réforme qui passe mal

       


Manifestation organisée par la Peep et des «gilets jaunes»à Montbrison (Loire).
 
Les professeurs des écoles sont « mécontents » de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires.


«Il y a une véritable insatisfaction des professeurs des écoles» concernant la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, selon un questionnaire dévoilé mercredi et mené auprès de 3.568 enseignants par leur premier syndicat, le SNUipp-FSU. «Parfois, ça marche. Il peut y avoir des réussites dans certaines communes. Mais c'est avant tout un mécontentement général qui ressort», affirme Sébastien Sihr, à la tête de ce syndicat qui demande depuis plusieurs mois la suspension de la généralisation de la réforme et une réécriture du décret. «Les journées devaient être plus courtes et permettre aux élèves de découvrir de nouvelles activités. Il n'en est rien. Les semaines sont surchargées, interminables et les élèves ne sont plus disponibles pour les apprentissages le vendredi», témoigne dans l'enquête un professeur de Grenoble.
Seuls 22 % des enseignants voient une amélioration pour l'apprentissage des élèves. Ils sont en revanche 75 % à estimer que leurs conditions de travail se sont dégradées, proportion qui monte à 84 % quand le conseil d'école n'a pas été consulté sur la construction de l'emploi du temps. Parmi les griefs: «Partage non concerté des salles de classe» avec les animateurs des activités périscolaires, «multiplication des réunions pour réguler les transitions» sur leur temps personnel, temps de concertation entre enseignants déplacés au mercredi après-midi ou en soirée. Les contraintes d'emploi du temps sont plus nombreuses, puisque les après-midi sont souvent plus courtes: les activités longues (activité natation, sorties culturelles) doivent être programmées sur les matinées. Parfois, les créneaux horaires de certaines structures ne sont plus assez nombreux…
La réforme des rythmes, qui marque le retour à la semaine de 4 jours et demi en primaire et la mise en place d'activités périscolaires, est effective depuis septembre 2013 dans 17 % des communes et doit s'appliquer partout ailleurs à la rentrée 2014. Lundi, la fédération de parents d'élèves Peep a également réclamé «une réécriture du texte prenant en considération la diversité des territoires français». Elle continue à faire partie des sujets de polémique à l'approche des municipales, même si les manifestations syndicales sont loin de fédérer autant de monde que l'an dernier. Ici et là, on a ainsi vu une centaine d'enseignants manifester, comme à Strasbourg lundi. Un appel à la grève des enseignants a été lancé, pour jeudi, en Seine-Saint-Denis… Les «gilets jaunes» ont réussi de leur côté à organiser une nouvelle manifestation samedi, dans l'Est. Une majorité de Français, 54 %, se disent quant à eux opposés à cette réforme concernant l'école, qui suscite le plus leur mécontentement, devant le programme des ABCD de l'égalité, soupçonné par 40 % d'entre eux de diffuser la «théorie du genre» selon un sondage BVA-Le Parisien, fin janvier.
Jean-François Copé, lui, a demandé dimanche qu'en cas d'échec cuisant de la majorité aux élections municipales, le gouvernement mette un coup d'arrêt à la réforme.
Pourtant pour Paul Raoult, président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, veut croire que la bataille des rythmes est gagnée même si «on a cru un temps que ça allait être le sujet de la campagne des municipales, la droite l'a pas mal crié.» Il s'appuie sur le rapport du Comité de suivi de la réforme diffusé mercredi par le ministère selon lequel les acteurs des communes pionnières «expriment le plus souvent leur satisfaction et un large accord sur l'intérêt de la réforme». Il y est aussi indiqué que «quelque 88 % des près de 20.000 communes qui avaient repoussé d'un an leur entrée dans la semaine de 4,5 jours appliqueront la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Elles ont élaboré leur projet et l'ont transmis à l'administration de l'Éducation nationale sans aucune difficulté». Selon Vincent Peillon, «seules 5,6 % des communes ont refusé pour des raisons de principe de l'appliquer».
Sébastien Sihr s'oppose à cette «vision angélique». Il note que moins d'un conseil d'école sur deux a donné son accord au projet proposé par la mairie. Dans les grandes villes, «seulement 38 % des enseignants disent avoir été associés à la réflexion sur l'utilisation des locaux».


Source le Figaro: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/12/01016-20140212ARTFIG00408-rythmes-scolaires-la-reforme-qui-passe-mal.php