Jean-François Copé, président de l’UMP, a estimé dimanche qu’en cas d’échec lourd de la majorité aux municipales, le gouvernement se devrait d’arrêter la réforme des rythmes scolaires, qui à ses yeux coûte cher et crée du désordre.
Invité du grand Jury (RTL-LCI-Le Figaro), le député-maire de Meaux a assuré: «Les Français sont innombrables à exprimer leur colère, leur indignation, leur déception». «L’élection de mars doit être un moment pour dire à la fois» qu’ils «veulent que leur ville soit mieux dirigée», et «l’occasion de dire stop à François Hollande».»
«La légitimité» du président de la République «n’est pas en cause», a affirmé l’ex-ministre qui avait plus tôt épinglé sa «perte de crédibilité».
«En revanche, si jamais il devait apparaître que la gauche était gravement désavouée aux municipales, je considère qu’il appartient au gouvernement d’en tirer quelques conséquences».
Par exemple, a poursuivi M. Copé, «arrêter immédiatement la réforme des rythmes scolaires qui - on le voit tous les jours - est en train de désorganiser la communauté éducative et de coûter une fortune».? Il a cité un surcoût «a minima» d’un milliard d’euros.
AFP