mercredi 27 août 2014

Rythmes scolaires : ces maires qui font de la résistance

 «Nous boycotterons le mercredi jusqu'à ce que le Conseil d'État rende un avis sur notre recours», assure Christian Schoettl, le maire de Janvry dans l'Essonne, ici devant l'école communale.

«Nous boycotterons le mercredi jusqu'à ce que le Conseil d'État rende un avis sur notre recours», assure Christian Schoettl, le maire de Janvry dans l'Essonne, ici devant l'école communale.
Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
 
Dans l'Essonne, une trentaine de maires opposés à la réforme n'ouvriront pas les portes des écoles le premier mercredi de septembre.
 
«Nous avons préparé les chaînes et les cadenas. Nous fermerons les écoles, symboliquement», lance Nicolas Dupont-Aignan, maire de Yerres (Essonne). Le mercredi 3 septembre, les écoles de cette commune de l'Essonne n'ouvriront pas leurs portes. Dans le département récalcitrant, une trentaine de maires de droite feront de même, alors même que la réforme des rythmes scolaires, généralisée lors de cette rentrée - seules 20 % des communes l'ont mise en place en septembre 2013 - impose une matinée travaillée. Et que Benoît Hamon, avant de quitter le gouvernement, annonçait qu'il ferait «preuve d'une inflexibilité et d'une intransigeance totale sur la question» et évoquait le «recours au préfet».
Pas de quoi affoler les élus essonniens. «Nous avons la capacité politique de nous opposer à cette réforme, car les habitants et parents nous soutiennent. Nous le faisons au nom des maires qui, sous la pression, ont accepté de mettre en place et s'en mordent aujourd'hui les doigts», poursuit Nicolas Dupont-Aignan qui appelle le gouvernement à «l'intelligence et la raison» et demande un report d'un an. À Yerres, il a calculé que les nouveaux rythmes coûteront 650.000 euros à la commune, «ce qui correspond à une hausse d'impôts de 5 %».
«Nous boycotterons le mercredi jusqu'à ce que le Conseil d'État rende un avis sur notre recours», clame de son côté Christian Schoettl, maire de Janvry et porte-drapeau de l'opposition à cette «réforme pansement», «sans courage ni moyen», qui «risque d'aggraver les inégalités entre les communes». Le 25 février, il a déposé un recours auprès de la plus haute instance administrative pour obtenir l'abrogation du décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes, au motif que ce dernier va contre le principe de libre administration des communes et qu'il impose une dépense supplémentaire non compensée par l'État. «Je ne suis pas de ceux qui entendent s'enchaîner aux portes des écoles, mais le mercredi de la rentrée, les écoliers de Janvry partiront en sortie», glisse-t-il. Avec l'assentiment de leurs parents, dont certains accompagneront la sortie.
À Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon, Montgeron, Vigneux-sur-Seine, mais aussi à Hautmont dans le Nord, Fos-sur-Mer, ou Saint-Médard-en-Forez dans la Loire, les portes des écoles seront également closes. À quoi s'exposent ces maires? «Les élus se refusant d'ouvrir les écoles sur les horaires définis par l'éducation nationale se mettent en faute, résume Me Yvon Goutal, avocat spécialiste du droit des collectivités locales. Selon les cas, ils encourent une suspension d'un mois maximum ou une révocation.»
Une suspension? «Oui, et après?» interroge le maire (UMP) de Montgeron, François Durovray. «Je suis républicain. Si je n'applique pas cette réforme, ce n'est pas de gaieté de cœur. Je suis dans l'incapacité de la mettre en place», martèle-t-il. Élu en mars, il explique que son prédécesseur ne lui a rien légué sur la question… Il vient donc d'éditer un dépliant à l'adresse des parents leur expliquant que, contrairement aux informations données par la Rue de Grenelle, la réforme ne sera mise en place qu'en 2015.
 
Publié
 

mardi 26 août 2014

Réunion de rentrée du Collectif des parents d'élèves du Forez


Venez nombreux !
Ne lâchons rien !!!

Loire : le Collectif des parents ne faiblit pas.

 
 
N'oubliez pas la réunion de ce soir.

Un exemple de rentrée difficile

Dans une semaine c’est la rentrée scolaire. Une rentrée marquée par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans toutes les communes. Un décret les y oblige.

Réforme des rythmes scolaires dans une école primaire d'Epinal© MaxPPP/L'Est Républicain/Alexandre Marchi - 2014



A Montreuil, en Seine-St Denis, Patrice Bessac, le nouveau maire élu en mars dernier, avait dit lors de sa campagne qu'il ne l'appliquerait pas. Il est finalement contraint de le faire, mais reconnaît que les nouveaux rythmes vont s'apparenter à de la garderie, même s'il ne veut pas employer le terme.
La réforme va coûter plus d'un million d'euros va nécessiter le recrutement de 150 animateurs supplémentaires.

Un reportage de Sonia Bourhan

Source : France Inter publié le 26 août
http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-rythmes-scolaires-a-montreuil

jeudi 21 août 2014

Rythmes scolaires : TF1 zoome sur la Loire



Et l'Education Nationale refuse (toujours) le dialogue en ne souhaitant pas s'exprimer ...

Rythmes scolaires : la désinformation continue !!!


Extrait du JT de 20h de TF1 du 20 août :




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Deux communes de la Loire n’appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires

A dix jours de la rentrée des classes, la réforme des rythmes scolaires continue de faire débat… Dans la Loire, deux petites communes ont décidé de ne pas l’appliquer, faute de moyens financier… Il s’agit Saint-Médard-en-Forez, dont la maire avait mené, on s’en souvient, une grève de la faim courant juillet et de Margerie-Chantagret. Ces deux villages  vont donc se mettre « hors la loi » et conserver la semaine de quatre jours.
Source : publié le 21 août http://www.activradio.com/2014/08/21/deux-communes-de-la-loire-nappliqueront-pas-la-reforme-des-rythmes-scolaires/

ET bien non : "LES MAIRES HORS LA LOI" = FAUX
Car leurs délibérations n'ont pas été rejetés par les Préfets et le Conseil d'Etat n'a toujours donné son avis, à savoir qui est dans l'illégalité : 
 - les maires et leurs délibérations maintenant la semaine d'école à 4 jours
 - ou le Gouvernement et ses 2 décrets ...