samedi 31 mai 2014

Le 31 mai 2014 : jour à marquer d une pierre blanche !


Apres une journée de boycott bien suivie, il nous fallait "transformer l essai"(n y voyez aucune allusion a la finale du Top14).
Et c est ce que le Collectif des Parents d Eleves du Forez Contre La Reforme Des Rythmes Scolaires a fait...

80 personnes (selon les organisateurs et non 40 d apres les medias)...bref nous voila reunis devant le Palais des Congres de Saint Etienne.
Nous interpelons les Maires qui entrent ou qui sortent, nous expliquons aux medias notre demarche et surtout nous discutons entre nous pour faire connaissance et evoquer la situation dans nos ecoles respectives.
Des Roannais et des Stephanois etaient presents.
Mme la Prefete vient nous rassurer : "Vous allez etre reçu."

Effectivement, M le president de l association des Maires de la Loire accueille 5 parents d eleves. Autour de la table il y avait aussi Mme le Maire de Violay et Mrs les Maires de St Etienne, Rive de Gier, St Genest Lerpt et Montrond.
Apres 45 minutes d echanges, le President nous indique qu il proposera au vote de l AG une motion pour demander le report de la reforme et sa réécriture a travers une loi.
Cette motion sera adressée directement a notre President de la République.
Et...vers 18h, nous avons appris que cette motion a ete approuvée a une large majorite.

L association des Maires de notre département s est positionnée.

Peut etre en partie grace aux actions que chacun d entre nous mene plus ou moins accompagné(e) pour faire comprendre les difficultés de cette reforme.

Alors oui ce jour est un important mais il faut rester mobiliser.
En incitant votre maire a deliberer contre la reforme Peillon - Hamon, ce n est pas un appel a la désobéissance mais a la Responsabilité Republicaine dans l interet de nos enfants.

Les portes-paroles du Collectif

LOIRE. Rythmes scolaires : les maires vont voter une motion de report


Une quarantaine de parents d’élèves a manifesté, samedi matin, devant le centre des Congrès de Saint-Etienne, en marge de l’assemblée générale des maires de la Loire. Une délégation de cinq élus, dont le premier magistrat UMP de Saint-Etienne, Gael Perdriau, a écouté les doléances du collectif du Forez, qui réclame une autre réforme des rythmes scolaires.

Une de la délégation de parents a été reçue par des élus. / Photo Rémi Perrin
Le président sortant de l’association, l’UDI Jean-François Barnier, réélu en mars au Chambon-Feugerolles, a annoncé qu’il soumettrait au vote, en fin de journée, une motion demandant le report d’un an de la réforme.

« 140 nouveaux maires ont été élus dans la Loire et tous n’ont pas les moyens de s’organiser pour le 2 septembre, jour de la rentrée » a dit le président. Le vote devrait avoir lieu vers 18 heures.

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Les marents ont manifesté samedi matin / Photo Rémi Perrin
Les marents ont manifesté samedi matin / Photo Rémi Perrin

Source : http://www.leprogres.fr/actualite/2014/05/31/rythmes-scolaires-les-maires-vont-voter-une-motion-de-report#jimage=4439B4BC-8516-4C7D-B5C1-27A5F4A09B4E

vendredi 30 mai 2014

Echos du boycott

En attendant les 1ères photos, voici les messages adressés ce jour aux maires de la Loire et aux médias.

Mail aux Maires :



Madame le Maire, Monsieur le Maire,

Les premiers chiffres que nous avons démontrent que le Boycott que nous avons organisé aujourd’hui a été très largement suivi. Les Parents d’Elèves restent mobilisés et souhaitent interpeller leurs Maires sur le sujet ce Samedi :

à partir de 10H
RASSEMBLEMEMENT devant le Centre des Congrès Espace FAURIEL (Cours Fauriel)
Au même moment se tiendra l’assemblée générales des Maires de la Loire

Cette réforme ne prend pas en compte le rythme biologique des enfants, elle coûte chère à l’état (660 Millions d’€), aux communes et aux familles et elle crée des inégalités entre les enfants solarisés dans des communes différentes et entre l’école publique et l’école privée qui n’a pas d’obligation de la mettre en place.

De plus en plus de Maires ont décidé de ne pas mettre en place la réforme, notamment celui de Marseille.
Ils sont environ 4 000 en France et de plus en plus dans notre département.
A ce jour aucun n’a été inquiété par l’Etat …

Nous sommes nombreux à penser que les décrets PEILLON et HAMON comportent des irrégularités. De nombreux recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat par des municipalités, qui tarde à remettre sa décision, pourquoi ?

Nous sommes pour une réforme qui respecte l’enfant et l’ensemble des acteurs de l’école de la République. Nous demandons au gouvernement d’abroger les deux décrets PEILLON et HAMON et de lancer une concertation Nationale à l’issue de laquelle nous réclamons une loi votée par la Représentation Nationale.

Pour plus d’informations nous vous invitons à vous rendre sur le site du Collectif : http://cpefclrdrs.blogspot.fr/

Nous comptons sur vous pour vous opposer aussi à cette réforme.
Vous êtes les seuls à pouvoir faire reculer le gouvernement. FAITES LE POUR NOS ENFANTS !

Veuillez agréer, Madame Le Maire, Monsieur Le Maire, nos plus respectueuses salutations

                                                                                                                                                                                            Le Collectif
Mail aux Médias : succès du Boycott

Bonjour,

Comme vous le savez le Collectif des Parents d’Elèves du Forez Contre la Réforme des rythmes scolaires a appelé au boycott des écoles Maternelles et Primaires dans la Loire ce jour.
Les premiers chiffres que nous avons démontrent que les parents d’élèves restent fortement mobilisés contre cette réforme qui rappelons le malgré les assouplissements annoncés par le nouveau Ministre a complètement oublié nos enfants.
Entre 50% et 99,9% d’élèves absents suivant les écoles.
Demain Samedi 31 Mai à partir de 10H Espace Fauriel au Centre des Congrès, nous organisons un rassemblement pour interpeller les Maires qui tiendront au même moment leur assemblée générale.

Pour plus d’informations vous pouvez joindre le Collectif :

E-mail : cpefclrdrs@gmail.com
 Les portes paroles: 
         Jenny LEVEQUES 06 15 12 39 40
         Michel RIBBA       06 08 97 43 57
         Olivier BAYLE      06 30 81 01 49

L’éducation nationale peut elle opposer un décret a une loi ?


Extrait du blog du maire de Janvry :


Hier ,je m'interrogeais sur  cette loi qui fixe le droit aux maires de decider des horaires d'une ecole  :
Article L521-3
Le maire peut, après avis de l'autorité scolaire responsable, modifier les heures d'entrée et de sortie des établissements d'enseignement en raison des circonstances locales.
la loi précise que ces circonstances vont de la fete locale, a la problématique des transports etc...
,aussi en le justifiant par un certain nombre d'arguments  techniques,transports,personnel,financiers,la loi votée par l'assemblée nationale et le sénat prévoit bien que c'est le maire qui fixe les horaires et qu'il est tenu a consulter l'education nationale et les conseils d'école mais que cet avis ne le lie pas
un peu, si je voulais plaisanter, comme l'avis du conseil superieur de l'education pour les deux derniers decrets
il y a des mois que l'on nous ressace qu'il faut respecter la loi  et bien entendu un simple  decret ne peut abroger une loi ....
que dit le decret  peillon ?
« Les décisions prises par le directeur académique des services de l'éducation nationale pour fixer les heures d'entrée et de sortie de chaque école sont annexées au règlement type départemental mentionné à l'article R. 411-5, après consultation du conseil départemental de l'éducation nationale, sans préjudice du pouvoir de modification conféré au maire de la commune par les dispositions de l'article L. 521-3
le decret souligne bien qu'il ne peut s'opposer a l'article l-521-3,pouvoir du maire
j'invite donc les élus a deliberer en fixant les horaires sur 4 jours et a attaquer au tribunal administratif toute decision de l'education nationale qui irait contre la loi qui n'a pas été abrogée et qui a été votée ,elle ,par la représentatioin nationale
pour ma part ce sera la delibération du conseil municipal de janvry que je proposerai cette semaine
et rendez vous dimanche aux tuileries ! a 11 heures devant la statue de jules ferry car seule la determination est la clé de la  victoire
l'education nationale peut elle opposer un decret a une loi ?

Source :
http://www.christianschoettl.com/2014/05/l-education-nationale-peut-elle-opposer-un-decret-a-une-loi.html

Rythmes scolaires : le gouvernement sort l'artillerie lourde



La réforme des rythmes scolaires entre dans une phase judiciaire.

La réforme des rythmes scolaires entre dans une phase judiciaire. © MAXPPP
EDUCATION - A trois mois de la mise en place définitive des nouveaux rythmes, l’Etat sort l’artillerie lourde contre les maires récalcitrants.
L’INFO. Trois mois. C’est le temps qu’il reste à chaque commune de France pour passer aux nouveaux rythmes scolaires. En septembre prochain, tout le monde devra avoir adopté la réforme. Et si la grande majorité des collectivités sont rentrées dans le rang, certaines continuent à se rebeller. Sur le terrain, le face-à-face se tend. D’un côté, on trouve quelques rares maires UMP soutenus par leurs conseils municipaux et de l’autre, les préfets qui commencent à saisir la justice pour imposer la réforme.
Un directeur d'école sur deux agressé par un parent d’élève
© MaxPPP
De rares maires en résistance. Ils ne sont pas très nombreux, mais bien déterminés à jouer les grains de sable. Les principaux maires récalcitrants se trouvent du côté d’Asnières et de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne. “La réforme des rythmes scolaires n’est pas acceptable dans son état actuel d’un point de vue financier, défend Manuel Aeschlimann, le maire UMP d’Asnières. L’Etat propose de verser à Asnières au mieux de 434.000 euros pour deux ans, alors que la réforme va coûter entre deux et trois millions et demi par an aux Asniérois.”
Le problème, c’est que le maire UMP est désormais visé par une procédure en justice. Les rythmes scolaires devant les tribunaux administratifs, c’est une première. Mais face à l’opposition de ces maires, les préfets n’ont pas le choix : il faut faire appliquer la loi. “Vouloir imposer aux collectivités de nouveaux rythmes et de nouvelles charges non financées en totalité par l’Etat, c’est quelque chose de légal, mais pas démocratique”, déplore l’édile d’Asnières.
L’Education nationale sereine. Malgré la montée des tensions, on ne s’inquiète pas dans les bureaux de la rue de Grenelle. Le ministère considère que c’est à lui, et à lui seul, d’organiser le temps scolaire. La conclusion coule donc de source et le message est clair : on ne transigera pas. C'est l'intérêt de l'enfant qui doit revenir au centre des préoccupations, estime-t-on au ministère, où l’on s'efforce désormais d'éteindre la polémique par tous les moyens.
Contre-offensive du gouvernement. Pour couvrir ses arrières, le ministère a d’ailleurs commandé un sondage à l’Institut CSA précisément sur ce thème. "Les Français sont avec nous", argumente le ministère à la vue des réponses qu’il en tire. Sans surprise, deux tiers des Français se déclarent favorables à la réforme, estimant notamment qu’elle permettra aux enfants de mieux apprendre à l’école.
Par Damien Brunon et Fabien Cazeaux
Source : www.europe1.frf publié le 30 mai 2014
Commentaire : nous n'avons pas la même notion du mot "rare" : 3 800 communes qui ont délibéré contre, ce doit être rare !!!!

jeudi 29 mai 2014

J-1 et J-2 : quelques "consignes" !

Bonjour à toutes et à tous,

Afin d'aborder au mieux les 2 actions à venir voici quelques précisions :

Pour le boycott du 30 mai 2014 :
- contacter un correspondant de presse ou un média ou prendre des photos et transférer sur l'adresse du blog
- être présents, dès l'ouverture, aux grilles de votre école en tenue (gilets jaunes !), tracts (ci joint) et panneaux pour afficher vos revendications (Touche pas HAMON mercredi et HAMON samedi, par exemple).
- appeler ou envoyer un texto à Michel RIBBA au 06 08 97 43 57 avant 9h pour indiquer le nombre d'absents dans votre école.
Le total sera communiqué aux médias.

Pour le rassemblement du 31 mai 2014 :
-RDV à 10h devant le Palais des Congrès du Cours Fauriel
- en tenue : gilets jaunes mais aussi de quoi faire du bruit (sifflets, casseroles...) et vos panneaux, pancartes...
- préparer vos slogans et vos chansons
- comme ce sera avant tout un moment de partage et de convivialité  vous pouvez amener des boissons (sans alcool la fête est + folle) et quelques gâteaux.
-SURTOUT , n'oubliez pas vos enfants : votre mobilisation est POUR EUX et pour LEUR INTÉRÊT !

Voilà quelques idées si vous en avez d'autres n'hésitez pas et surtout, il faut impérativement être nombreux pour bien faire comprendre aux maires et par ricochets à notre Ministre que dans la Loire ON N'EN VEUT PAS DE SA REFORME !!!

A samedi

Les portes-paroles du Collectif

Jenny, Michel et Olivier

NB : nous avons appris qu'une délégation des parents sera reçue par le Président de l'AMF42 samedi entre 11h et 12h.





Nouvelles actions du Collectif

Affiche:

Flyers :
Mot d'excuse :

 Petite précision :
Le Rassemblement a lieu le samedi 31 mai à St Etienne à l'endroit même où se tiendra l'Assemblée Générale de l'Association des Maires de la Loire.
Ce sera l'occasion de se faire entendre par les nouveaux élus.

Télécharger au format pdf :
    - l'affiche
    - les flyers
    - le mot d'excuse pour le boycott du 30 mai

mercredi 28 mai 2014

Message de 2 maires ligériens à leurs homologues : "Ne baisser pas les bras !"

Madame, Monsieur Le maire,
Je viens vers vous au sujet de la réforme scolaire. Nous sommes dans la dernière ligne droite pour mener des actions et faire entendre notre désaccord avec cette réforme des nouveaux rythmes scolaires ;
Vous avez pris une délibération en ce sens. Je vous invite donc à l’afficher sur la porte de votre école publique avec un slogan du type : « les élus toujours mobilisés ». Enfin, de couvrir cet acte pour voie de presse via votre correspondant locale.
Sachez que la semaine prochaine, les parents d’élèves seront également mobilisés. Le vendredi 30 mai : opération classes fermées. Les parents seront appelés à ne pas mettre leur enfant à l’école, à remplir un billet d’absence avec le motif « tous contre la réforme ».
De plus, ils prévoient une manifestation le samedi 31 mai à St Etienne.
En sus, je vous propose de nous retrouver tous le vendredi 6 juin à 19 h à la mairie de St Médard en Forez avec vos écharpes. Nous ferons un communiqué de presse indiquant que tant que le Conseil d’Etat n’aura pas rendu son jugement sur les recours déposés nos écoles ne seront pas ouvertes le mercredi.
Merci de nous informer de votre présence ou non. En cas d’indisponibilité, merci de nous indiquer si vous nous autorisez à citer la nom de votre commune.
Il ne faut pas baisser les bras. Nous pouvons nous faire encore entendre. Omettons pas que nous ne sommes pas seuls : plus de 3 000 communes liées au collectif de Janvry, plus de grandes villes comme Marseille, Béziers, Nice, Bordeaux, St Etienne…. luttent à nos côtés. Un collectif de 30 communes du Rhône ont déposés un recours sur le décret Hamon. Nous sommes nombreux à être en action.
Nous vous remercions de l’intérêt porté à notre appel et restons à votre disposition.
Cordialement,
                            Evelyne FLACHER                            Nicolas REY
                               06.99.18.70.75                               07.89.45.94.28
                  Maire de St Médard en Forez             Maire de Margerie Chantagret
Ps: Vous pouvez trouver des exemples de délibérations contre la réforme des rythmes scolaires sur le blog des Parents d'élèves du Forez, contre la réforme des rythmes scolaires

L'ORTF est de retour ! cf Claire Leconte

 Comment aurai-je pu imaginer que le SLII (Service de Liaison Interministériel pour l’Information) d’Alain Peyrefitte allait être réactivé par un gouvernement de gauche, service qui à l’époque, organise des réunions avec les responsables de télévision pour élaborer « en commun les conditions dans lesquelles les réformes projetées seraient présentées au public ».
Alain Peyrefitte déclare alors [1] : « grâce à une coordination dans sa conception, l’information (…) respecterait l’esprit et la lettre du projet gouvernemental et trouverait sa pleine efficacité ». (Cité par Aude Vassalo).
> Certes je n’ai pas la prétention de croire que ma personne a tellement d’importance qu’elle pourrait nuire au projet gouvernemental concernant la mise en œuvre de la dite « réforme des rythmes scolaires », de plus je pense que dans l’affaire en question, il n’y a pas eu de liaison interministérielle, mais la situation que je vais ici évoquer m’a conduite à faire ce rapprochement.
> J'avais eu plusieurs alertes quant à la non volonté du ministre de me rencontrer : la premlère a eu lieu quand, après une demande commune de rendez vous au ministère faite après la nomination de Benoit Hamon par le fondateur du C.E.D.R.E [2] et moi-même, après que la date ait été fixée, ce fondateur à été contacté pour apprendre que ne serait reçu à ce rendez vous que l'élu !! Dont acte.
> Les autres alertes sont le fait qu’à plusieurs reprises des proches du ministre m’avaient fait savoir que je devais être reçue par lui, ce qui ne s’est jamais réalisé.
> Mais plus récemment, c'est une intervention me semble-t-il plus grave du point de vue de l’éthique, à mon encontre qui s'est produite.> J'ai été contactée vendredi 16 mai par un journaliste de France 5 qui préparait l’enregistrement d'une émission pour les Maternelles à laquelle l'équipe tenait absolument à me convier. Le tournage avait lieu le jeudi 22 au matin et ils recevaient Benoit Hamon.> Ayant pu accepter cette invitation, nous avons travaillé ensemble à la préparation de l’émission pendant plusieurs heures sur plusieurs jours. Une fois les choses calées par rapport à toutes les questions que la rédaction se posait, le journaliste s’est occupé de me réserver une chambre d'hôtel à Boulogne (pré-payée avec petit déjeuner) pour la nuit de mercredi à jeudi pour s’assurer de ma présence sur place le jeudi matin.> Mercredi soir, j’étais sur place, il m’a appelé à 21h30 pour m'expliquer qu'ils avaient travaillé toute la journée avec le conducteur de l'émission et s'étaient alors rendu compte que « ça coinçait au niveau du timing » ! Ils n'arrivaient plus à caser tout le monde sachant qu'il y avait un parent représentant les gilets jaunes et une directrice d'école primaire de Paris ! Et il était au regret de m'annoncer qu'ils se trouvaient dans l’obligation de se passer de ma présence !> Je lui ai fait part de mon grand étonnement quant au fait qu'ils ne se rendent compte que si tardivement de ce problème de timing, alors qu’ils sont tout à fait habitués à gérer une telle émission, qu’ils avaient contacté les personnes en connaissance de cause.> Il m'a alors donné le numéro de portable de sa rédactrice en chef qui lui avait dit que je n'avais qu'à l'appeler, ce que j’ai fait vers 22h15. Je l’ai eue rapidement, elle m’a confirmé que le timing trop serré les obligeait à faire des choix de casting et étant une émission d’abord pour les parents, il leur semblait justifié de ne conserver que le parent et la directrice d’école. Exit l’expert.> Je lui ai dit ne pouvoir croire que ce dédit n’était que le fait d’un problème de temps qui en principe se règle ensuite avec le montage final, que ce tournage se préparait depuis plusieurs jours et qu'ils avaient eu largement le temps de voir ce problème si tant est qu'il existait. J’ai bien senti la gêne des journalistes à ce moment là.
> Monsieur le Ministre, comment voulez-vous me faire croire de telles fadaises ? Ces experts de la préparation de telles émissions auraient-ils donc été si mauvais qu’ils n’auraient pas perçu le problème avant de me faire venir jusque Boulogne Billancourt et de me réserver (en la pré-payant) une chambre d’hôtel pour s’assurer que je puisse être sur le plateau assez tôt le jeudi matin ? Évidemment que je ne peux le croire, mais reste à savoir qui alors, de vous ou de vos conseillers, ont jugé utile d’appeler la direction de France 5 pour donner l’ordre de ne pas me voir sur le plateau. Qui que ce soit je trouve le procédé parfaitement inadmissible et anti-démocratique.> Sont-ce vos conseillers qui voulaient absolument éviter une rencontre entre nous ? Éviter que je puisse potentiellement vous convaincre de la validité de mes idées ?> Certes, lors de ma dernière rencontre avec la conseillère de Vincent Peillon, la vôtre aujourdhui, nous avons une fois de plus eu un long échange sur l’incapacité du ministère d’entendre que le découpage de la semaine en 9 demi-journées émiette tous les temps des enfants et ne sert pas la cause d’un mieux-apprendre, ce que pourrait faire une organisation en journées pleines, en libérant des après-midi, ce qui permet aux communes ayant une réelle ambition éducative d’utiliser au mieux l’ensemble des ressources qui sont les leurs. Choix fait par toutes les communes avec lesquelles je travaille depuis un an.> Or cette conseillère n’a cessé de me répéter que ce refus venait de ce que le ministère craignait que la plupart des communes s’empressent de choisir le vendredi après-midi alors même que son combat était d’éviter de rallonger plus encore le Week end. Madame la conseillère, il aurait suffi pour ce faire de ne pas rendre dérogatoire le samedi matin. Je passe sur l’échange assez ubuesque que nous avons eu alors. Et dois bien constater qu’aujourd’hui ses arguments de l’époque ne peuvent plus avoir de résonance !
> J’ajoute ici que le DGESCO de l’époque, que j’avais aussi plusieurs fois rencontré, avait quant à lui des préoccupations qui m’avaient semblé plus que contestables, puisqu’il m’avait affirmé : « madame Leconte, vous connaissez comme moi les Professeurs des écoles, que feraient-ils si on les libérait des après-midi » ??? Toutes leurs activités invisibles, dans de meilleures conditions que ça n’est le cas actuellement, me semble-t-il, monsieur le DGESCO.
> Vous reprenez ce ministère et il m'apparait que vous vous laissez convaincre par vos conseillers qu’il vaut mieux ne pas me rencontrer.
> Oui, Monsieur le Ministre, je souhaitais pouvoir échanger avec vous lors du tournage de cette émission, en voici les raisons principales :
> A. D’abord deux questions précises à vous poser :pourquoi avez-vous jugé utile, votre prédécesseur comme vous-même, de vous servir du décret Darcos, émis sous un gouvernement de droite, avec une économie particulière quant aux objectifs de ce décret, pour organiser la semaine des écoliers, c'est-à-dire en la découpant en demi-journées (choix largement contesté par le rapport Tabarot de décembre 2010), plutôt que de repartir sur le type d’organisation de la semaine proposé par la loi Jospin de 1989, particulièrement ambitieuse en ce qui concerne l’éducation de l’enfant, qui proposait elle un étalement des temps d’apprentissages sur 5 jours, sans découpe particulière en demi-journées.Pourquoi subitement vous est-il apparu important de limiter la demi-journée de travail à 3h30 (possiblement plus longue par dérogation avec le décret Peillon) quand on sait que les écoliers alsaciens, entre autres, vivent sur des matinées de classe de 4 heures depuis de nombreuses générations sans que cela ne les perturbe !> J’attendais évidemment des réponses argumentées en direct à ces deux questions.
> B. Vous démontrer que mes remarques critiques n’ont rien à voir avec « des divergences entre chronobiologistes », comme vous le dites y compris lors de votre audition au sénat. Certes je ne trouve absolument pas utile de s’appuyer sur la courbe de vigilance (qui, par ailleurs, est une donnée de chronopsychologie et non de chronobiologie) pour mettre en œuvre la refondation de l’école via des changements dans les emplois du temps.> En fait toutes les interventions qu’il m’a été demandé de faire, auprès des enseignants, des parents, des animateurs, des élus, des techniciens de collectivités, consistent à montrer l’importance que tous ces acteurs de la communauté éducative aient un socle commun de connaissances sur les rythmes biologiques des enfants et l’importance de la régularité du rythme veille-sommeil, y compris lors des petites vacances. Ce qui n’est absolument pas fait de façon généralisée à l’heure actuelle. Et à côté de ces connaissances incontournables sur les rythmes biologiques, c’est de pédagogie dont je parle, car je suis professeur de psychologie de l’éducation, ce qui m’a conduite à former cette année plusieurs milliers d’enseignants et des conseillers pédagogiques, soit à la demande d’IEN soit à la demande de syndicats, mais aussi des IEN à la demande de DASEN.> Si ces demandes en formation continuent de m’être faites, je peux faire l’hypothèse que celles que j’ai réalisées sont apparues utiles à leurs destinataires. De fait visiblement cela convainc tous ces interlocuteurs de la nécessité d’une formation commune de tous pour que puisse se construire, au service de chaque enfant, un projet éducatif sur la base d’une éducation partagée non virtuelle.> Est-ce cela qui vous fait peur ?
> C. Vous faire comprendre que si on ne change pas fondamentalement le fonctionnement actuel de l’école, ce qui n’a strictement rien à voir avec le nombre d’heures et de jours, mais avec le fait d’amener les enseignants à réfléchir à l’utilisation la plus pertinente possible, pour améliorer les apprentissages, des temps et des contenus de ces temps scolaires, la réussite attendue des élèves les plus en difficulté ne risque pas d’être au rendez vous malgré votre rajout d’une cinquième matinée, parfois réduite à peau de chagrin.
C’est Bernard Toulemonde, qui écrit : « Le vrai changement serait de modifier les pratiques pédagogiques afin que tous les enseignants travaillent vraiment autrement avec leurs élèves ». [3]
 Quant à Bruno Suchaut il constate : « Il existe une distance parfois très grande entre la durée officielle du temps d’enseignement et l’utilisation effective de ce temps par les élèves ». (…) « En résumé, de nombreuses études ont permis de mieux connaître l’influence du temps d’enseignement sur les apprentissages des élèvesmême si celles-ci ont eu en fait assez peu d’écho dans le contexte français. La problématique du temps a en effet été presque exclusivement abordée sous l’angle des rythmes individuels des enfants et donc assez peu sous son aspect pédagogique et didactique ». [4]> C'est cette réflexion que je mène avec les enseignants qui m'invitent.
> D. Vous faire entendre qu’avec les travaux, les écrits et les formations que je fais depuis tant d’années, je suis très peu disposée à croire que la pilule miracle pour une meilleure réussite des enfants, est de croire uniquement en un meilleur apprentissage entre 9h et 11h. J’espérais naïvement parvenir à vous donner une autre perception de ce que pourrait être ce changement pour qu’il représente réellement une réforme. Car je vous ai aussi plusieurs fois entendu, comme au sénat, dire que la seule chose qui vous préoccupe vous, c’est l’école.
> E. Vous évoquer les très nombreuses rencontres que j’ai faites à travers les 350 conférences réalisées à ce jour partout en France y compris dans des zones très reculées, et vous faire entendre que contrairement à ce qu’on peut vous faire croire, la refondation de l’école n’est pas en marche. Mais les mêmes conseils vous sont visiblement donnés que ceux donnés à votre prédécesseur, il vaut mieux que je ne puisse pas vous en parler.

 Je ne sais et ne saurai probablement jamais, qui est à l’origine, vos conseillers ou vous-même, de cette demande à la direction de France 5 de faire en sorte que je ne sois pas présente sur le plateau de l’émission, mais je me permets de vous dire qu’outre le manque de considération pour ma propre personne (avertie le soir à 22h30 entre tous les déplacements prévus sur cette semaine là, la veille du tournage) tout à fait inacceptable, je trouve particulièrement irrespectueux du travail des journalistes, qui construisaient cette émission depuis plusieurs jours, le fait de leur imposer de tout reconstruire en quelques heures.
> Politiquement parlant vous seriez gagnant à accepter de vous intéresser aux projets éducatifs de qualité construits dans des communes fort différentes, nécessitant des dérogations particulières pour pouvoir être mis en œuvre si on continue de découper la semaine en un certain nombre de demi-journées. Ces projets, construits sur 4 jours 1/2, l’ont été en associant tous les acteurs de la communauté éducative, ont comme objectif que tous les enfants bénéficient au mieux de tous les temps ainsi réorganisés, pour mieux apprendre, mieux vivre l’école, mais aussi s’ouvrir Culturellement. Les enseignants se sont mobilisés pour modifier leurs habitudes de fonctionnement, les parents ont bien pris la mesure de leur responsabilité éducative, les animateurs ont perçu le rôle qui sera le leur.> Sans parler de ces mêmes projets qui vivent depuis une vingtaine d’années, à Lille, à Munster, à Épinal, pour la plus grande satisfaction de tous.
 Mais souhaitez-vous vraiment que de tels projets existent ?> Il est difficile de comprendre qu’on puisse vouloir casser une organisation sur 4 jours 1/2 qui fait ses preuves depuis tant d’années sous le seul prétexte qu’elle doit être sur 8 ou 9 demi-journées !
> Vous avez, d’une façon ou d’une autre, fait en sorte de ne pas me rencontrer en vous servant de votre autorité ministérielle, ce qui est difficilement compatible avec la vision que j’ai d’un état démocratique, mais au moins me lirez-vous ?
 Les enfants pour lesquels je milite depuis tant d’années, le méritent bien me semble-t-il.

> [1] Note d’Alain Peyrefitte à Pierre Mesmer – 19/01/1965> [2] Collectif des Élus Démocrates et Républicains à l’Éducation> [3] « Il n'est pas exclu que le système éducatif s'effondre s'il ne se réforme pas » (Bernard Toulemonde, ex-Igen)> [4] Bruno Suchaut : Les rythmes scolaires prisonniers du temps - Rencontre territoriale co-organisée par les délégations Bretagne et Pays de la Loire en partenariat avec l’Association Nationale des Directeurs Education des Villes (ANDEV), 2013

URL source: http://blogs.mediapart.fr/blog/claire-leconte/260514/l-ortf-est-de-retour

mardi 27 mai 2014

Loire : Reforme scolaire operation "classe vide" dans le Forez

Face aux interrogations de nombreux parents et face à la mobilisation de nouveaux élus, le collectif des parents d’élèves du Forez contre la réforme des rythmes scolaires appelle « l’ensemble des parents d’élèves à ne pas mettre leurs enfants à l’école (maternelles et primaires) vendredi 30 mai, pour protester contre la réforme des rythmes scolaires.
« De nombreuses municipalités ont déposé un recours contre cette réforme auprès du Conseil d’Etat qui tarde à se prononcer. Il lui a fallu seulement 24 heures pour rendre sa décision concernant l’interdiction du spectacle d’un célèbre humoriste. Pour la réforme sur les rythmes scolaires, cela fait plus de 9 mois que les premiers recours ont été déposés. Pourquoi ce silence ? Serait-il gêné par l’annonce de sa décision ? »
Le collectif propose également un rassemblement lors de la journée organisée par la Fédération des maires de la Loire, samedi 31 mai, de 10 heures à midi à l’espace Fauriel à Saint-Étienne (Palais des congrès).
« Nous demanderons lors de ce rassemblement que les maires de la Loire se prononcent contre la réforme. »

http://cpefclrdrs.blogspot.fr/
Courriel : cpefclrdrs@gmail.com

Source : leprogrss.fr du 26 mai

Rythmes scolaires plus que 15 jours a etre fermes et determinés

Message du maire de Janvry via son blog :
 
Chers collègues,
Nous arrivons a une phase où la tension sur les rythmes scolaires se fait sentir fortement ,l’éducation nationale sachant que si elle n’obtient pas une réponse de la part des communes dans les jours a venir ,,c’est l’échec assuré, toutes les menaces ,les plus folles sont scandaleusement utilisées et doivent être publiquement dénoncées
Je vous invite a différer toute réponse ,car chaque semaine de gagnée est la clé de l’ abrogation
Puis je vous rappeler que ,désormais ,l’association des maires de France vient d’estimer que cette reforme doit être suspendue au regard notamment de l’absence de financement pérenne que pour l’Essonne, l’association des maires du département vient d’en demander aussi le report
Les résultats électoraux récents doivent conduire a penser que le dialogue est nécessaire et le gouvernement ne peut s’offrir le luxe de son obstination
Sur paris ,l’inspection demande de fournir avant le 2 juin les nouveaux horaires alors que cette commune a mis en place les rythmes l’année dernière ce courrier témoigne de l’échec actuel et du virage que paris se prépare a prendre sans l’annoncer
Nous avons été reçu au ministère samedi a l’issue de notre manifestation, longuement, avec la sensation que le nministère cherche une solution de sortir de ce piège infernal ,sans perdre la face
Je suis maire depuis 25 ans ,j’ai toujours pensé que l’éducation nationale était responsable des locaux durant le temps scolaire et la mairie le reste du temps ,il n’en est rien et ceci est importantissime !
Si un maire autorise l'accueil du public dans une école après avis de la commission communale de sécurité, ce n'est pas comme propriétaire de l'école mais comme maire, garant de l'ordre public.
Dans la commission sécurité, la directrice de l'école est présente en tant qu'exploitant.
Dans le PV de la commission sécurité (voir un exemple attaché), l'exploitant est défini au sens de l'article R123-16 du code de la construction et du logement. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=9B69683B91F2696F80CA19F6F1CD07DB.tpdjo04v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006177443&cidTexte=LEGITEXT000006074096&dateTexte=20140520
La directrice représente l'Etat pour exploiter ce bâtiment, c'est une de ses fonctions.
Cette fonction n'a pas de limite dans le temps, ce serait dans la définition des fonctions de directeur ou directrice. La mise à disposition de l'école à l'Etat n'a pas de limites dans le temps. C'est d'ailleurs pour cette raison que le maire doit informer le conseil d'école s'il utilise l'école pour autre chose.
Si une activité périscolaire est organisée dans l'école, même sans appliquer la réforme des rythmes, cette activité aura lieu dans le cadre de l'exploitation de l'Education Nationale. Et la directrice est concernée par la sécurité du public accueilli, même en dehors des heures de service.
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Aussi je vous invite a écrire au dasen en mettant comme préalable a toute production d’activités périscolaires l’engagement du directeur d’école qu’il en assume la responsabilité en terme pénal puisqu’il est garant de la sécurité des locaux ,je vous assure un beau succès …d’estime, mais c’est la loi ,aussi si le directeur n’est pas d’accord ,vous ne pouvez pas mettre de tap en place….je ne connais pas de directeur d’école prêts a assumer cette responsabilité
Je vais saisir sur ce sujet l’association des maires puisque du coup nous ne sommes pas couverts par notre responsabilité civile
Si nous offrons un vraie résistance passive ,nous allons gagner car le contexte actuel interdit au gouvernement d’avoir une rentrée houleuse ,c’est donc de la détermination de chacun de nous que dépend le succès de notre combat
Beaucoup d’entre vous espèrent que notre recours en conseil d’état prospérera et moi le premier ! en attendant il faut compter sur nous-mêmes , des que le conseil d’état aura fixé une date ,je vous le communiquerai, je suis par contre a la recherche d’exemples précis, factuels, détaillés ,de mise en difficulté financière d’une commune du fait de cette reforme où de l’obligation d’augmenter les impôts a cause d’elle qui puissent être cités devant le conseil d’état
 
A votre disposition très cordialement
Christian schoettl
Maire de Janvry

 
 
 

Rythmes scolaires. L’union des maires du Roannais devant le conseil d’Etat

   
Capture Google Street view
 
L’union des maires du Roannais va engager un recours contre la réforme des rythmes scolaires devant le conseil d’Etat. Le motif ? Les charges transférées par l’Etat pour financer la mise en place d’activités périscolaires « ne sont pas suffisamment compensées, et malgré le fond d’amorçage, le compte n’y est pas ».
Cette action proposée par Yves Nicolin, président de l’association, et député-maire UMP de Roanne, a été votée ce samedi matin à une large majorité : sur 90 maires présents, seuls ceux de Riorges et de Mably, tous deux de gauche, se sont opposés à ce recours.
La Ville de Roanne va engager un recours similaire à titre individuel. Sur l’arrondissement, les communes de Villerest, Villemontais et Saint-Martin-d’Estréaux ont d’ores et déjà annoncé qu’elles refuseraient d’appliquer la réforme en septembre prochain.

Source : La Tribune Le Progrès du 24 mai 2014

lundi 26 mai 2014

Echos de la manif de Paris de ce samedi 24 mai

Voici les propos de Celine Fabre une coordinatrice Gilets Jaunes du Sud de la France (publies sur Facebook ce soir)


Coucou vous ! gare de Lyon on attend le train 20h17 mais y a un bar avec des iPad ... Mdr j ai découvert en une journée le métro, le RER, les dromadaires, les iPad, l adjoint dehamon, et..... Des personnes si formidables ... Oui le national avec qui on bosse depuis des mois... J ai pas les mots> Donc pour vous en dire un peu plus.... La délégation prévue n à pas été reçue car une autre demande avait été faite donc on s est arrangés .... Il ne re...cevait que 5 personnes àsavoir isabelle nizard (Paris maman aux rythmes) Laurence Anselmet que vous connaissez, maman dans une petite commune, Carine Emmy en tant que FCPE 13 et maman,Christian Schoettl que... Ben oui vous connaissez ! Et moi....> Pas mal de points positifs :> - à la veille des,européennes nous n aurions jamais du être reçus ! Jamais ! Ils nous connaissent et nous craignent, craignent notre persévérance en fait....> - l audience à duré longtemps.... Très longtemps ! ça ben c est évident que ça le fait !> - il n y a pas eu d échange, nous avons tous eu la parole, été entendus et l adjoint à tout noté.... Il remonte tout ça !> - la ligne directive n était pas la chanson bien connue des enfants fatigués ou des inégalités, non on n en est plus la ! Carine ou Laurence pourront donner leur avis sur ce que j ai pu dire mais plusieurs fois j avais des coups de coude LOL genre "calme" donc j ai peut être abusé effectivement la ligne directive à été : tu ne peux plus nier l opposition sansétiquette à la réforme, l opposition des maires dans l incapacité d appliquer, l opposition des enseignants qui sans être chrono biologistes savent tout de même savoir si celacontribue à la réussite scolaire !> J ai dis ce que j ai dis à Marseille : quelle destruction inadmissible de l école républicaine, je n imagine même pas les rythmes à la rentrée car personne ne lâchera et desboycotts se préparent, le suicide de l école sera inévitable ... donc il est réellement temps de se poser les bonnes questions, de faire preuve d intelligence et de reculer avant qu ilsoit trop tard !> Nous avons tous eu cette ligne et au sens de Christian, ils n aiment pas ca les menaces....> - enfin, officiel au niveau de l AMF, hamon prépare d ici 10 jours un nouveau décret assoupli ! Lol oui oui c est pour de vrai !> À force d assouplir.... Une victoire ne serait elle pas proche ?> Retenez une chose ! comme nous l avons promis au ministre, nous ne lâcherons rien ! Donc nous ne devons rien lâcher ! C est lui qui lâchera !> En fin d audience j ai precisé qu une réponse serait bienvenue donc nous avons donné nos coordonnées, que la demande d audience de départ tenait toujours, qu on étaitdisponibles et déterminés et qu il valait mieux être à l écoute du peuple.....> J attends impatiemment son nouveau décret et d ici la les gilets jaunes nationaux vont se charger de lui envoyer des dossiers ....histoire de l aider> Voilou merci pour votre soutien, me fait gronder le train arrive lol

Rive de Gier (15 000 hab) dit NON à la réforme des rythmes scolaires

Source : La Tribune Le Progrès du lundi 26 mai 2014

vendredi 23 mai 2014

Savigneux : échange au dernier conseil municipal sur la réforme

Source : La Tribune - Le Progrès du 23 mai 2014

Carcassonne. Rythmes scolaires : la ville révise la copie

Éducation

Monique Denux et Gérard Larrat, ici à Montlegun, veulent regrouper les activités le vendredi./Photo archives DDM.
Monique Denux et Gérard Larrat, ici à Montlegun, veulent regrouper les activités le vendredi./Photo archives DDM.
La mise en place de la réforme des rythmes scolaires est le gros chantier de la rentrée. L'ancienne municipalité avait avancé sur ce sujet. Après référendum, elle avait prévu un temps d'école de 9 heures à midi et de 14 heures à 16 h 15, avec trois quarts d'heure d'activités périscolaires, entre 16 h 15 et 17 heures, tous les jours de la semaine.
Le décret complémentaire de la loi Peillon, dit «décret Hamon», permet aux communes d'additionner ces 45 minutes quotidiennes et de les regrouper sur une demi-journée. Formule pour laquelle la nouvelle municipalité a opté. Un changement que Monique Denux, l'adjointe à l'éducation justifie ainsi : «En trois quarts d'heure, on n'a pas le temps d'installer une activité avec les enfants. Nous craignions que ce temps d'activités périscolaires ne soit qu'un temps de garderie. Après dix réunions du comité de pilotage, consultation des fédérations de parents, directeurs et directrices d'école et syndicats, nous nous orientons sur un recentrage des activités le vendredi après-midi», annonce-t-elle.
Mais qui dit concertation ne dit pas adhésion. Côté syndical, le SNUDI-FO, syndicat de directeurs et directrices d'école rappelle son hostilité au décret Hamon. «Nous réclamons l'abrogation de ce décret contre lequel les enseignants se sont prononcés dans les conseils d'écoles», rappelle Christelle Arator, secrétaire départementale adjointe FO. «Regrouper les heures le vendredi après-midi est peut-être la solution la moins pire mais elle ne répond pas plus que l'autre formule à l'égalité des droits : il n'y a pas de cadrage national.»
Une territorialisation de l'éducation que conteste également la FCPE qui déplore la mise en application du décret Hamon à Carcassonne : «Alors que la loi Peillon permettait un allégement du temps scolaire journalier des enfants, à 5 h 30 maximum, cette organisation va laisser un emploi du temps identique de 6 heures et rajouter une demi-journée de cours le mercredi matin.» La FCPE s'interroge sur l'intérêt de l'élève avec un week-end de deux jours et demi, quand «tous les spécialistes de l'éducation s'accordent à dire que le week-end de deux jours est déjà trop long et que les élèves ont déjà du mal à se remettre au travail le lundi matin».
Une levée de boucliers que Monique Denux tempère : «Si l'expérimentation n'est pas concluante, nous apporterons les ajustements nécessaires. Une surveillance trimestrielle du comité de suivi est prévue.» Après la consultation des conseils d'école, la proposition sera faite à la Direction académique des services de l'Éducation nationale qui doit la transmettre au rectorat avant le 6 juin.

Gratuité des activités

Les horaires changent mais le principe de gratuité des activités périscolaires prévue sous le mandat Pérez est maintenu. En revanche, le coût de la réforme des rythmes scolaires initialement estimé à 900 000 € est revu à la baisse. A 200 000 €, selon Monique Denux. Il y a 4 100 enfants scolarisés à Carcassonne et l'adjointe estime à 150 € par enfant et par an le coût pour la ville. 150 € auxquels elle ôte 50 € de dotation de l'État et 40 € par enfant en zone d'éducation prioritaire.